NOS ACTIONS

SCOLARISATION DES FILLES

La scolarisation des petites filles : une priorité

Situation au Yémen

Cette priorité universelle fait particulièrement défaut au Yémen, un des pays les plus pauvres du monde où l’alphabétisation est encore très insuffisante, en particulier pour les filles que les parents préfèrent parfois marier dès leur jeune âge, pour tenter de leur assurer un avenir.

Avec la guerre, les familles, sans ressources, ne peuvent se passer du travail de leurs enfants pour survivre, ni payer 50€ annuels pour envoyer leurs filles à l’école. Certaines fillettes ne vont en classe qu’un jour sur deux pour continuer à collecter des bouteilles vides qui seront revendues par leur mère, d’autres ne vont à l’école qu’un jour sur trois, les familles ne disposant parfois que d’un seul uniforme pour toute la fratrie.

Jusqu’alors, 77 % des garçons étaient scolarisés dans le primaire et 53 % des filles. Mais dès le secondaire, les filles étaient souvent retenues à la maison pour aider leur mère, ou interdites d’études par leur père.
La guerre a encore accru cet écart

Sélection et suivi des enfants

Après avoir convaincu les parents de l’absolue nécessité d’envoyer leur fille en classe, nous finançons les droits d’inscription, les uniformes, les cartables et les fournitures des enfants.

Les petites filles sont sélectionnées en fonction de leur situation familiale et de leur volonté de suivre une scolarité régulière, avec le soutien familial.

En fin d’année elles doivent justifier de leur présence régulière en classe et avoir des résultats permettant le passage dans la classe supérieure. A cet effet, en fin d’année scolaire, nous recevons un certificat d’assiduité de la part des écoles, afin de légitimer la continuité du soutien de l’enfant.

L'avenir

626 filles ont été scolarisées à Sanaa. Il est absolument nécessaire d’envoyer ces filles en classe l’année prochaine et les demandes de nouvelles inscriptions se multiplient.