NOS ACTIONS

MARIAGES PRECOCES

Lutter contre le mariage imposé aux petites filles

Une question toujours d'actualité

Cette histoire ne cesse de hanter Khadija Al Salami, la fondatrice de My future Yémen, car c’est aussi son histoire. Elle en a fait un film et s’est promis de consacrer sa vie à lutter contre ce fléau pour les petites filles,

Car être mariée à 10 ans, c’est hélas le sort de très nombreuses fillettes au Yémen. Dans leur extrême pauvreté et leur grande ignorance, les parents espèrent assurer un avenir matériel à leur enfant, sans tenir compte des dommages physiques et psychologiques irréversibles qu’ils lui font subir.

My Future Yémen a fixé la lutte contre les mariages précoces des filles comme un de ses objectifs prioritaires. Vous aussi pouvez nous aider.

Extrait du film : « Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée » >

Un concert de soutien

Invitée il y a quelques années au Festival du Film et Forum sur les Droits Humains de GENEVE (FIFDH) avec son film « Moi Nojoom, 10 ans, divorcée », Khadija Al Salami, ainsi que la cause qu’elle défendait, avaient particulièrement ému l’auditoire.

Parmi les spectateurs ce jour-là, Monsieur Maurice Simon, Maire Adjoint de la commune voisine de Gaillard,  a décidé de composer une chanson en soutien aux actions de Mme Al Salami contre le mariage des fillettes, impliquant par la suite une compositrice, Cécilem, et tout un orchestre.

Voici son témoignage :

Cette chanson je l’ai écrite en Juin 2016. J’avais pu visionner le film de Khadija AL SALAMI « Moi NOJOOM, 10 ans, divorcée » projeté dans le cadre du festival du film et forum sur les droits humains de GENEVE (FIFDH) et j’avais été profondément impressionné par le sujet du film : le mariage forcé des petites filles. Au-delà de l’esthétisme ascétique des images et de la grande maîtrise philosophique, historique et juridique avec lesquels Khadija abordait un sujet aussi sensible, sans pourtant jamais s’abandonner à la facilité du cliché, c’est la grande détresse de ces jeunes filles ayant à subir les affres de coutumes absolument inhumaines qui avait retenu toute mon attention.

 

En qualité d’humaniste et militant des droits de l’homme, cette « marchandisation » des êtres humains, et tout particulièrement des femmes les plus jeunes et donc les plus fragiles, m’est apparue comme un crime contre la conscience humaine et je décidais dès lors d’écrire un texte que mon amie Cécilem (compositrice et interprète) pourrait mettre en musique et interpréter afin de mener le combat contre cette coutume ignoble.

 

Cécilem, artiste engagée, accepta de m’accompagner dans la dénonciation de cette pratique, d’où cette chanson.

 

J’ai donc dédié ma chanson à Khadija AL SALAMI réalisatrice du film mais aussi à toutes ces jeunes filles mariées de force à travers le monde. Ne pouvant toutes les connaître ni les nommer, elles portent pour moi un seul et même prénom « Khadija » comme pour les unir dans la détresse et nous conduire à réagir afin de n’être plus coupables par abstention. »

Maurice Simon